La consommation collaborative est passée en quelques années d’un microphénomène à une véritable tendance qui s’inscrit dans l’ère du temps. Près de la moitié des français annonce la pratiquer régulièrement aujourd’hui, que ce soit par le troc d’objets, la colocation, le covoiturage… Le principe est simple : Faire prédominer l’usage sur la propriété d’un objet, c’est-à-dire en optimiser son utilisation. Cette tendance, née en réponse à une époque où la surconsommation et le gâchis se révèlent être de véritables fléaux, profite des innombrables possibilités d’échanges entre inconnus qu’offre aujourd’hui Internet pour proposer une alternative : une solution de partage. L’engouement est tel qu’on peut aujourd’hui tout partager, ou presque : Du plus classique (sa maison, son vélo…) au plus loufoque (son frigo, ou même, peut-être bientôt -idée en cours de développement- son…chien !). Les usagers de cette façon de consommer seraient d’ailleurs, selon une étude TNS SOFRES, plus optimistes en l’avenir. La blogosphère s’empare également du phénomène, et de nombreux sites consacrés à ce nouveau moyen d’échange voient le jour.
Il y a plusieurs façons de faire un premier pas dans la « conso colla » :
-
Prêter ou mettre en commun un bien à une personne qui en a besoin, contre financement ou non : Son vélo, sa voiture, sa maison… Vous pouvez par exemple louer vos places supplémentaires, lors d’un long trajet, sur BlaBlaCar, ou votre maison, lorsqu’elle est innocupée, sur Airbnb.
- La finance participative, ou crowdfunding : Financer un projet via des sites internet tels que MyMajorCompany.
Ou, encore plus simple : Louer une voiture sur DriiveMe et la partager ensuite sur un site de covoiturage ! En faisant ceci, vous rendrez un service au loueur, qui a besoin de vous afin de déplacer son véhicule, à d’autres personnes souhaitant faire le même trajet que vous mais n’ayant pas de voiture, et à vous-même, en partageant vos frais de route ! Si ça, ce n’est pas de la consommation collaborative…